La protection sociale est financée par les cotisations sociales et les « aides sociales » en général par l’impôt. Les travailleurs immigrés n’étant pas exonérés du paiement ni de l’un ni de l’autre, il est normal qu’ils bénéficient des prestations sociales au même titre que les autres.
Certains prétendent que l’immigration est un coût pour le pays. C’est faux ! Il ressort d’une étude publiée par une équipe de l’université de Lille, pour le compte du ministère des Affaires sociales, que les immigrés, en 2009, ont reçu de l’État 47,9 milliards d’euros, via les retraites, les aides au logement, le RMI, les allocations chômage et familiales, les prestations de santé… Tandis qu’ils ont reversé aux budgets de l’État et de la Sécurité sociale 60,3 milliards d’euros, via les impôts et les cotisations sociales. Soit un solde positif de 12,4 milliards d’euros pour les finances publiques.