La fermeture des frontières n’est-elle pas une solution ? La crise traverse toute l’Europe et frappe particulièrement les jeunes : 23,3 % d’entre eux sont au chômage et la moitié de ceux qui sont en emploi ont des contrats précaires. Ils sont d’abord victimes des politiques d’austérité décidées et mises en œuvre par les chefs d’État. La volonté du syndicalisme européen de renverser cette logique austéritaire constitue un point d’appui pour les luttes en France. Alors que dans une trentaine d’années quelque 8 milliards d’habitants vivront sur Terre, que des pays dits émergents ont désormais atteint un niveau économique comparable à celui des pays européens, il serait suicidaire de se replier sur soi-même en prétendant vivre en quasi-autarcie. L’isolement est un facteur d’appauvrissement garanti ! Par contre, il est urgent de tordre le cou aux politiques de dumping social, y compris au sein de l’Union européenne. Et de créer les conditions d’une relance industrielle avec des créations d’emplois à la clé.