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Les premiers chiffres du chômage de l’ère Valls auraient pu être pires : après des mois et des mois de hausse, le chômage est quasi « stable ». C’est quand même un nouveau record qui est établi : le nombre de demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi (catégories A, B, C) augmente de 0,2 % (+11 700) en mars pour culminer à 5 246 800. Sur un an, leur nombre est en hausse de 4,5 %.

La précarisation de l’emploi augmente encore. En effet, le nombre de personnes exerçant une activité réduite courte (catégorie B) augmente de 2,1 %, Ce sont ces demandeurs d’emploi qui vont être le plus impactés négativement dans leur indemnisation par la nouvelle convention d’assurance chômage. La CGT n’a pas signé cet accord et demande au gouvernement de ne pas l’agréer. Comment admettre avec un tel record de chômage de faire 800 millions d’euros d’économies sur le dos des demandeurs d’emploi ?

Les politiques d’aides aux entreprises se poursuivent sans conditions et sans contrôle. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, les conséquences restent la non-création d’emploi. Si les baisses de cotisations suffisaient pour faire baisser le chômage, nous ne serions pas dans cette situation : depuis plus de 30 ans cette recette est utilisée sans qu’on puisse en vérifier les effets.

Le manque d’engagement contractualisé du MEDEF de création d’emploi, en contrepartie des 30 milliards accordés par le gouvernement, démontre que l’objectif de Gattaz et consorts est de casser notre sécurité sociale. Son financement doit reposer sur les richesses créées à l’entreprise sinon on observera une étatisation de la sécurité sociale, le recours aux assurances privées et un accès au système de santé plus difficile pour les plus démunis.

La CGT a mis des propositions sur la table, il est regrettable que le gouvernement et le MEDEF refusent de les étudier et de les mettre en œuvre.

Il nous faut faire grandir les rangs des manifestants d’abord le 1er mai, le 15 mai à l’appel de la fonction publique, le 22 mai à l’appel des cheminots, et puis le 3 juin, tous ensemble avec les retraités. C’est en renversant le rapport de forces que nous imposerons un changement de politique.

Montreuil, le 25 avril 2014

Tag(s) : #Interpro
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