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Les lois en matière d’égalité salariale sont nombreuses (près d’une dizaine de textes). Des décrets prévoyant la sanction des entreprises qui ne jouent pas le jeu se succèdent et pourtant, ces inégalités stagnent encore et toujours à 27 % d’écart de rémunération entre les hommes et les femmes lorsque l’on compare les situations en équivalent temps plein et une répercussion sur les pensions (53 % d’écart de pensions, selon les chiffres officiels du Conseil d’orientation des retraites). Les explications principales sont connues : les femmes n’occupent pas les mêmes emplois (elles sont concentrées dans les secteurs et entreprises qui paient le moins, elles occupent les emplois les moins qualifiés…). Les femmes représentent 80 % des très bas salaires et dans 74 % des cas elles sont à temps partiel, rarement choisi, le plus souvent subi. En moyenne leurs ressources sont inférieures de 800 euros par mois par rapport aux hommes. La pénalisation des salariées concernées est réelle sur leurs salaires, sur leur déroulement de carrière, les promotions, les primes et les parts variables… Mais même à poste égal, l’écart est encore d’environ 10 %. Cette inégalité est encore plus criante parmi les cadres avec 29,1 % d’écart en équivalent temps plein.

LA CGT PROPOSE

Revaloriser les salaires des femmes et les grilles de salaires des filières les plus féminisées est un impératif d’égalité et de reconnaissance du travail. C’est aussi un impératif économique. Une égalité salariale entre les femmes et les hommes à l’horizon 2023 rapporterait 5 milliards d’euros aux régimes de retraite dès 2015 et 10 milliards d’euros en 2020.

Tag(s) : #Interpro
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