Cette recherche a été réalisée dans le cadre :
d’une part, de la convention d’études conclue pour l’année 2011 (projet n° 3) entre l’Institut de recherches économiques et sociales (Ires) « au service des organisations représentatives de travailleurs » et la Confédération générale du travail (Cgt) ;
d’autre part, de la convention d’étude SPS09224 du 27 mars 2012 conclue entre la Cgt et l’Université Lille 1. Elle a été conduite par Laurent Cordonnier (CLERSÉ, Université Lille 1), Thomas Dallery (TVES, Université du Littoral), Vincent Duwicquet (CLERSÉ, Université Lille 1), Jordan Melmiès (GREDÉG, Université de Nice/Sophia Antipolis), Franck Vandevelde (CLERSÉ, Université Lille 1).
Introduction Pourquoi s’intéresser au coût du capital, et à son surcoût ?
1. Actualité et positionnement de l’étude
2. Présentation synthétique de l’étude
Le coût du travail n’est pas responsable de la dégradation du commerce extérieur français
1.1. Coût du travail et performances à l’exportation
1.1.1. Un coût horaire plus élevé en France dans l’ensemble de l’économie, mais plus faible dans le secteur manufacturier
1.1.2. Le lien entre compétitivité-coût et compétitivité-prix
1.2. Coût du travail et demande de biens et services
1.3. Effets structurels, compétitivité hors-prix et désajustements de change
1.3.1. L’hétérogénéité structurelles de la zone euro
1.3.2. L’ampleur des désajustements de change à l’intérieur de la zone euro
Conclusion
Au cœur du régime d’accumulation financiarisé : un coût du capital élevé
2.1. Financiarisation des grandes entreprises cotées
2.1.1. L’articulation entre la politique de marge (ou de prix) et la politique d’accumulation
2.1.2. Le dilemme entre marge et accumulation, et le choix de la croissance
2.1.3. Le pouvoir actionnarial et les nouvelles exigences de rentabilité
2.1.4. Analyse des conséquences microéconomiques du pouvoir actionnarial
2.2. Financiarisation de l’ensemble de l’économie
2.2.1. Augmentation de la rentabilité économique et financière
2.2.2. Hausse des marges et baisse de la part salariale
2.2.3. Ralentissement du rythme de l’accumulation du capital
2.2.4. Des profits massivement redistribués aux actionnaires
2.3. Un régime macroéconomique régulé par des expédients 66
Le coût et le surcoût du capital : définitions et mesures
3.1. Propriété et rémunération du capital
3.1.1. Les trois acteurs de l’entreprise
3.1.2. A chaque fonction son revenu
3.1.3. La répartition du revenu national
3.1.4. La propriété contre l’entreprise
3.2. Coût et surcoût du capital
3.2.1. Capital réel et capital financier
3.2.2. De quoi les revenus financiers sont-ils le coût ?
3.2.3. Les coûts financiers indispensables, et ceux qui sont dispensables
3.3. Le surcoût du capital : une tentative d’évaluation
3.3.1. La rentabilité du capital n’est pas la mesure du surcoût du capital
3.3.2. Le poids de la rente dans l’économie n’est non plus la mesure du surcoût du capital
3.3.3. Une mesure du surcoût relatif du capital
i) Une première évaluation grossière (non corrigée de l’inflation, et sans prise en compte du risque entrepreneurial)
ii) Une deuxième évaluation avec correction des effets de l’inflation 1
iii) Une troisième estimation maximaliste, en fonction de la CCF, corrigée de l’inflation, mais sans prise en compte du risque entrepreneurial
iii) Une quatrième estimation, raisonnable
Conclusion
Des grandes entreprises aux entreprises de taille modeste : l’élévation de la norme financière contamine l’ensemble de l’économie
4.1. L’élévation de la norme financière ne concerne pas que les grandes entreprises
4.1.1. L’évolution de la norme financière dans les entreprises de taille modeste
4.1.2. Le cas des micro-entreprises
4.2. Les courroies de transmission de l’élévation de la norme financière
4.2.1. La transmission de la norme par le marché des fonds propres
4.2.2. La transmission par le canal de l’endettement
4.2.3. La transmission par les rapports interentreprises
4.2.4. Un effet de souffle de la norme financière sur l’ensemble de l’économie ?
4.3. Modélisation des impacts macroéconomiques du déversement sur les PME de la norme financière, à travers la pressurisation des sous-traitants et le rationnement du crédit
4.3.1. Le scénario retenu
4.3.2. Présentation du modèle macroéconomique
4.3.3. Conclusions du modèle
Bibliographie
Annexes