Pour maintenir l’illusion d’un examen et pour le symbole, le ministre de l’Éducation nationale fait le pari de conserver coute que coute les épreuves terminales du baccalauréat (philosophie, grand oral, écrits et oraux de français pour les bacs généraux et technologiques et lettre-histoire, éco-gestion, prévention santé et environnement et technologie en lycée professionnel) quitte à en annuler la note !
Or, les élèves n’ont pas bénéficié des mêmes conditions d’apprentissage et de préparation suivant les établissements de l’académie, contraints par l’alternance et l’enseignement à distance dégradé.
En outre, la couverture vaccinale sera loin d’être suffisante d’ici à la tenue des examens. De nombreuses classes de terminale et de première ferment déjà. Les élèves seront pénalisés dans leur préparation ou pour le passage des épreuves, s’ils y arrivent !
Dans ces conditions, l’évaluation sera marquée par l’arbitraire des situations.
Enfin, les contraintes organisationnelles des examens vont conduire les établissements à arrêter les cours au moins une semaine avant le début des épreuves pour pallier d’inévitables fermetures de classe en cas de COVID.
Ce jeu dangereux en vaut-il la chandelle ?
La CGT Educ’action Caen dénonce cette gabegie et n’accepte pas le mépris sans limite du travail d’enseignants contraints de corriger des copies pour le bon plaisir du ministre. Elle propose un choix plus raisonnable et plus formateur pour l’avenir immédiat de nos élèves : celui de maintenir les cours jusqu’à la fin de l’année et de valider le baccalauréat par les notes obtenues au cours de l’année.
A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles !
Contact Presse : Christophe Lajoie, secrétaire académique URSEN CGT Educ’action Caen ;
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