Le CNESCO a rendu public ce lundi 7 novembre 2016 un rapport sur le recrutement des enseignant-es.
La "crise du recrutement", pour le CNESCO, est une crise qui n'est pas nouvelle, qui touche certaines disciplines et certains concours plus particulièrement... Autant de constats connus et qui ne sont pas nouveaux. Le CNESCO note tout de même que le métier reste attractif... et pourtant le recrutement continue à poser problème !
Notons que le rapport confirme une utilisation pérenne des personnels non-titulaires...
Dans ses préconisations, le CNESCO ne propose rien qui ne remettrait en cause les orientations actuelles. Ainsi, ne proposer qu'une "incitation financière" pour les néo-titulaires ne résoudrait pas le problème de 14 % de pouvoir d'achat perdu depuis 2000 et donc d'une profession peu attractive financièrement. De plus, ne proposer pour les non-titulaires qu'une "fidélisation" est loin de la titularisation qui serait la plus efficace pour le Service public d’Éducation et la plus juste pour les personnels.
La CGT Éduc'action considère que le niveau II (licence) doit être la base du recrutement et donc que le concours doit avoir lieu au deuxième semestre de la L3 ; les deux années suivantes devant se dérouler en ESPE. Pour ces deux années, les stagiaires devraient avoir le statut de fonctionnaires stagiaires permettant une formation progressive, accompagnée et rémunérée, débouchant sur un Master 2.
Pour la CGT, il est possible d’assurer à la fois la qualification des personnels par une reconnaissance sous forme de diplôme (Master) et de permettre la démocratisation des recrutements.
Montreuil, le 10 novembre 2016
Le communiqué au format
Lire sur le site du CNESCO la rubrique "Attractivité du métier d’enseignant"